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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 23:30

moi par BiBoune modif2A côté de la conspiration du bricoleur  et de sa femme la jardinière, celle du vendeur de Viagra est bien plus sournoise...

Certes, il n'est pas le seul sur le marché, d'autres sont aussi perfides que lui, et bien sûr, je ne peux pas nier le fait d'avoir été habituée, au fil des mois, à ce qu'on cherche à me vendre des montres, des diplômes, des amincissants et du Viagra...mais bon, quand même... il y des techniques plus fair-play que d'autres.

 

 

Par exemple, chaque jour, quand on m'explique, en spam dans ma boîte mail, que je peux maximiser mes chances d'augmenter la taille de mon pénis... voire que je peux "maximiser mon pénis", tout court (enfin, non...tout long...), je sais voir le piège...  parce que la "Shirley", "Jenny" ou autre "Krissy" qui m'envoie le message, en fait trop ,et que mon ordi et moi, on sait y voir l'entourloupe...et on finit par déjouer le piège.

 

De toute façon, je ne me laisse pas avoir, parce que ma perspicacité me permet de voir clair dans leur jeu... 

"Ils cherchent à me vendre du Viagra, alors que je n'ai pas de pénis...  héhé... c'est pas à la vieille guenon qu'on apprend l'érection.... ouais, ouais, ouais... Moi? des promos sur le Viagra? ...ben, voyons...ça sent le coup fourré, cette histoire" (...sans mauvais jeu de mot...quoique).

 

Sauf que voilà, le vendeur de Viagra a plus d'un tour...euh...voire d'une tour...dans son sac, et ce sagoin sait user des  procédés les plus perfides et sournois qui soient, pour me faire baisser la garde (et me vendre des gélules pour, au contraire, monter la garde, ou garder la montée.. d'un phallus que je n'ai pas).

 

Bref, aujourd'hui, dans ma boîte mail, le coup de grâce...

Regardons (du moins, essayons...vue la qualité de cette superbe illustration):

viagra.jpg

 

Le vendeur de Viagra m'envoie de la pub pour du Viagra, de la part de ...moi-même.

 

Voilà-t-il pas que ce fourbe utilise ma propre adresse mail...pour m'adresser un courrier.

et endormir mes soupçons...

Imaginez donc dans quel état de surprise je me trouve... quand je constate que j'ai reçu un message de ma part pour des promos sur du Viagra (et quelles promos...-75%... à ce taux là, j'ai failli craquer..).

L'espace d'un instant, j'aurai pu croire que j'étais l'objet de troubles amnésiques compulsifs pendant lesquels "déborde" inconsciemment une irrépressible envie de commander du Viagra...

Peut-être que sans le savoir je suis narcoleptique-somnambule, et que, pendant mes épisodes de sommeil paradoxal, je m'achète du Viagra par internet, en ligne....

 

Mais non, il a bien failli m'avoir sur ce coup là, le vendeur de Viagra... mais (encore une victoire de canard) je ne me suis pas faite avoir... parce que l'intitulé du mail est en anglais...et que je talk very mal l'anglais (même sous crise de somnambulisme).

Donc, don't essaye to arnaque myself...because i have bien vu ton little manège...

Alors, hein... You can retourne chez ta mère... and lui offrir ,de ma part, all the Viagra you have... So, elle pourra faire des fresques-mosaïques à base de pilules Viagra et de fleurs, intégrées dans du placo...

Ouais, j'ai très bien compris qui étaient tes parents... ta mère, la jardinière, et ton père le bricoleur en short à prisunic...

 

 

 

 

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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 09:46

Immigrant_women_in_hats.jpgVoici le petit dernier  venu des soirées slam... issu tout droit d'un appel aux mots.

Les mots donnés étaient les suivants:

Bleu - Canopée - Vie - Ephémère - Cannibale - Gynécée - Pomme - Papillon - Canapé - Santore -

et le thème: "Couche-culotte".

 

 

 

 

 

                                       "Les deux Marie"

 

 

Dans la vie, il y a deux types femmes...au moins:

Les "Marie-couche-toi-là",  et les "Marie-couche-culotte".

 

Les premières sont cannibales,

les seins tendus, les dents lustrées,

elles prêtent volontiers leur gynécée,

à quiconque possède un peu de charme et de bagou.

 

Les "Marie-couche-toi-là" croquent volontiers dans la pomme,

mais aussi...dans celui qui la tient...oui, elles attrapent les hommes

par poignée de 12, de 15, de 20...oui, par poignée,

comme les petits papillons dans un filet.

 

La "Marie-couche-toi-là", elle te les bouffe ces papillons,

comme une grenouille vorace sur le bord d'un bassin.

Un repas éphémère..éphém..éphém.. "et fais moi du bien...

Mon petit chouchou, mon petit lapin..."

dit-elle en passant ses bras, ou ses formes autour de leurs cous.

 

Voilà ce qu'elle dit, et pour elle, ainsi va la vie...

 

De l'autre côté, il y a les "Marie-couche-culotte",

noyées dans les accessoires de bébé,

dans les tétines, dans les langes,

dans les photos "de mon petit ange".

 

La "Marie-couche-culotte" lévite sur le bordel qui occupe son canapé,

et elle se balance, comme une guenon dans la canopée,

à la recherche du fameux "doudou" (ou appelez-le comme vous voulez...)

 

"Arrête de pleurer mon loulou...

Maman arrive...pffff....mais il est où?

Mais bordel!! Il est où, ce PUTAIN DE DOUDOU ?!!

Pardon, pleure pas, mon chou, maman arrive...mais...pfff... il est où..?"

 

La "Marie-couche-culotte" te dit : "L'accouchement, c'est comme la boîte de Santore...

Tu crois que tu vas accoucher d'un bébé, et puis derrière...en fait... il y a tout le reste...

Hein? ..Ah... c'est boîte de Pandore qu'on dit...?"

 

Oui...il faut pas lui en vouloir, à la "Marie-couche-culotte",

parce que chaque jour de sa vie,

elle apaise les bleus,

nourrit les bouches,

essuie les yeux,

change les couches,

alors il faut la comprendre...

 

Son cerveau est devenu tout mou...mais tout heureux.

 

La "Marie-couche-culotte", d'ailleurs, elle te le dit droit dans les yeux,

enfin, de ses petits yeux cernés :

 "Hé, ben,franchement,  j'ai bien fait..."

"Bien fait de quoi..?"

"Ben, il y a neuf mois ou plus, de faire ma "Marie-couche-toi-là"..."

 

Bref, dans la vie, il y a deux types de...euh..un type de femmes...euh...

non, dans la vie, il y a... des femmes.

 

 

 

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 07:43

voleur-2.jpgBon, je sais déjà qu'avec un titre pareil, je vais me retrouver sur un site de vente en ligne de stores électriques, mais tanpis, passons...

  

Pour aujourd'hui, la troisième et dernière anecdote des petites mésaventures de Nicole en 2010.

 

Pour les absents, ou les amnésiques, les fatigués, le petit récapitulatif des 2 premiers épisodes :

1) le traitage de "s....." le 1er janvier de cette année (cf "heureusement Michael était là"...); *

2) le vol de sac pendant ma sieste chez moi (cf"le gendarme e(s)t le voleur")

(je ne compte pas le vol de voiture de ma mère...puisque cette histoire la concerne, et sera donc rangée dans "les petites mésaventures de ma mère")

 

L'histoire remonte au mois de février, mois où normalement les malfrats auraient du hiberner dans la mesure où il fait trop froid pour leurs petits doigts fragiles ( c'est jamais facile de voler discrètement un portefeuille quand on porte des moufles...).

 

Ce soir là, comme chaque premier samedi du mois, je vais à la soirée "scène ouverte" (aussi appelée "Slam-ô-thérapie"...) qui se déroule dans le petit bar latino  "El Ache Cuba" du cours Julien.

Or, c'est toujours difficile de se garer au cours Julien, un samedi soir, parce que près d'un tiers de la population marseillaise s'y échoue le week-end... soit [1millions divisé par trois] et retient "1" (moi) = 333 334,334 personnes pour environ une centaine de places de parking...

Mais, par miracle, alors que j'en suis à mon deuxième tour de paté de campagne...euh...de paté de maisons, une personne part devant moi et me cède sa place...oui, une jolie place, large, facile d'accès, légale (ni sur un passage piéton, ni même sur un piéton ...) et située à 50 mètres maxi du fameux "El Ache Cuba"... un miracle du samedi soir.

Je me gare, trimpohante, je prends mes feuilles volantes sur lesquelles j'ai écrit mes textes pour la soirée de ce soir, je ferme ma voiture, et lala..stroumpf..lala...je m'en vais à  El Ache de Cuba.

 

Là-bas, j'arrive un peu avant l'ouverture de la scène libre, je papote avec des potes (ce qui est contradictoire, je vous l'accorde...) puis la scène s'ouvre (craaaaaaaac...) et ceux qui veulent, s'y rendent à tour de rôle pour y raconter des histoires, ou sa vie à défaut...

Quand vient mon tour ("et maintenant Nichole"), je prends mon papier en main et bien sûr, je fais ma maline sur scène: je raconte en mi-prose-mi-vers mon histoire de vol de sac à main.

Blablablabla...haha...blablablabla....  et je clotûre mon texte par cette phrase fabuleuse (je m'entends...fabuleuse par sa...prémonition...) :

                                                                 "Si dans l'année il y a,

                                                           pour les embrouilles, un quota,

                                                             alors me voilà hors d'atteinte

                                                            puisqu'en un mois j'ai cumulé,

                                                             ce qui m'arrive en une année"...

 

Contre, ce texte, un verre. C'est le principe de la plupart des soirées slam: je me bois donc un sirop de violette (oui, comme cette con de blonde dans le sketch de Florence Foresti qui boit que des jus de goyave...) et je me rassieds avec mes collègues.

"Nicole, tu restes encore un peu? ..parce que moi, faut que je rentre... ça te dérange pas de ramener mon père..?"

"Pas de souci... Y a pas de problème, je te ramène, Guy."

 

La soirée se finit, on s'en va d'El Ache Cuba, et  en allant à ma voiture, je préviens Guy:

"Bon par contre, tu vas voir, c'est vraiment le bordel dans ma voiture... tu m'en voudras pas..."

On arrive à ma voiture.

Guy me demande:"Ah oui, mais c'est normal...tout ça par terre..?"

"Euh, oui...c'est ... (je me penche pour voir)...c'est...euh...non, ça c'est pas normal.."

Des CD, des papiers, bref, tout le contenu de ma boîte-à-gant gît au sol... et alors que je m'apprête à ouvrir la porte de ma voiture, je me rends compte que celle-ci est déjà ouverte... euh...?

et là, je constate, à la place de mon poste radio: un vide (de la même dimension que mon poste, mais avec des fils qui dépassent).

 

En fait, pendant que je faisais ma guignole à expliquer poétiquement comment on m'avait volé mon sac à main, au moment même où je racontais que j'avais atteint mon taux annuel de skoumune, quelqu'un me tirait le poste radio...

Si c'est pas un pied de nez de destinée, ça...

 

Cela dit, j'ai quand même une réponse à mon interrogation: en fait, en hiver, si les voleurs n'hibernent pas, c'est parce qu'ils volent dedans (une maison, une voiture...) et non dehors... tout simplement.

 

 

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 01:28

  

  

Sans-titre-1.jpgMéfi....

Oui, méfions-nous...

Le basculement d'une démocratie vers une dictature ne se fait pas toujours par les armes et les bains de sang...

Il se peut que paf! sans crier gare la dictature soit là, sans même qu'on l'ait soupçonné...

Par exemple, un matin, on remarque juste qu'il n'y a plus beaucoup de journaux sans sa figure en première page ou en deuxième...et puis... le lendemain, on finira quand même par voir qu'il n'y a plus aucun bulletin sans son nom en première ligne ou en deuxième...

Bref, moi j'ai imaginé un scénario terrible, un thriller psychologique, l'histoire d'un amour transi qui pourrait bien faire basculer le sort de pas mal d'humains (voire de l'humanité si ce type de relation toxique se répandait au -delà des frontières...)

Je vous laisse lire la lettre de cet amoureux éperdu...

 

 

Chalon-sur-Saône, le 5 mai 2010,

                                      A toi, mon ami,

Tu sais... j'ai bien réfléchi ces derniers temps...

J'ai pensé, j'ai pesé le pour et le contre, j'ai retourné le problème dans tous les sens ou presque, et maintenant, je crois que, moi seul détiens LA solution.

Quand je te vois sali dans les médias, trompé par ta femme et/ou par les rumeurs, plongé dans les abîmes des sondages, méprisé par tes adversaires, boudé par ton propre clan... je le supporte mal.

Oui, je supporte très mal la possibilité même infime, que quelqu'un d'autre te "remplace" (j'ose à peine écrire ce mot, tant il me coûte de penser à une éventualité pareille...)

Tu sais, je crois qu'il nous faut agir vite maintenant... L'heure ne doit plus être à la douceur, ni à la finesse...

 

Tu sais, moi, je me souviens quand j'ai vu ton visage se dresser grand et fier, sur mon écran. Oui, je me rappelle de ce visage, par une soirée de mai...s'étaler, resplendissant, sur mon écran de télévision. Et j'ai vu ton nom, s'inscrire sur ma télé, comme il s'est inscrit dans l'histoire. Moi je l'ai vu et ... je veux revoir tout ça.

Je veux voir cette prophétie se réaliser encore... je veux que l'histoire se ressuscite... je veux que tu rennaisses de tes cendres... et que le feu reprenne de plus belle.

Je veux tout ça et je l'aurai.

Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour ce rêve devienne réalité.

 

Et je sais comment.

 

Il n'y a aucune utopie mal pensée, cachée derrière mes pensées, simplement une idée.

Une idée si simple, si petite....mais redoutable, crois-moi Nicolas.

   

Mon idée est là: j'écrirai ton nom.

Et seulement ton nom.

Je n'écrirai aucun autre nom que le tien.

J'écrirai ton nom partout, sur toutes les ptites feuilles de France, il n'y aura plus que toi en 2012.

J'écrirai d'abord ton nom en bleu foncé parce que c'est ainsi qu'on a toujours écrit Sarkozy sur les bulletins, en bleu foncé. 

Mais je l'écrirai dans les autres couleurs, aussi... et ainsi, les gens auront le choix:

Je l'écrirai en orange pour ce qui veulent voter au centre.

Je l'écrirai en vert, pour ceux qui veulent voter écolo... ils voteront pour Nicolas l'écolo.

Je l'écrirai en rouge, comme ça, les communistes voteront pour Nicolas le révolutionnaire.

Je l'écrirai même en blanc pour ceux qui ne veulent voter pour personne... (et tu seras leur personne)

 

Et ainsi, toutes les urnes ne seront pleines que de toi... elles seront bariolées que de ton nom, à répétition..

Il n'y aura plus aucune autre voie que la tienne.

Tu ne seras plus un choix, mais j'aurai fait de toi LE choix unique, fédérateur des français. 

Je ferai tout cela parce que je t'aime.

 

 

signé: Ton Robert.

Imprimeur-chef à la Maison Gouvernementale d'Imprimerie des Bulletins de Vote des Elections Présidentielles.

 

 

 

Ne vous inquiétez pas.. Robert n'existe pas...enfin n'existe plus... disons que j'ai des amis siciliens très...à cheval sur les procédures d'imprimerie, alors bon...ils ont du lui expliquer certaines choses...à Robert...

 

 

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 21:49

medium.jpg"Les hormonnes, ça permait de controllé le corps humain. C'est pour sa que c'est très important."

 

Outre le fait d'avoir mal à mon orthographe quand je lis cela ( ça me fait comme une crampe fugace aux yeux et au cerveau simultanément) , quand je découvre ce genre de phrases sur des copies, je me pose inévitablement la question suivante:

"Comment vont-ils faire?"

 

 

Comment vont-ils faire ces pauvres jeunes, tous bourrés de fautes d'orthographe (quand ils ne sont pas bourrés, tout court) pour s'en sortir plus tard?

Parce que, il faut bien le dire: après 15 ans de pratique acharnée de terrorisme littéraire, ça risque de ne pas être facile, par la suite, de rédiger une lettre de motivation ou un C.V sans faute... 

et pourtant, il le faudra bien...

Oui, tout le monde le sait... un seul "j'aurais souhaité vous présenté ma candidature" peut suffir à anéantir le plus beau  palmarès de diplômes qui soit...

Certes, les employeurs ne sont pas tous professeurs de français, et c'est bien dommage... parce que  les professeurs, eux, au moins, auraient été indulgents... parce que, pour la plupart, il y a longtemps qu'ils ont fait le deuil de la langue française...

A coup de massacres par paquets de 30 copies, il a bien fallu se faire à cette lente l'agonie...

Au moment où j'écris ça, je prie pour ne pas avoir fait de faute, parce que des fois, ça m'arrive, et là, ça serait vraiment trop trop la chouma sur moi. Je vais tâcher de me relire....attantivement..

 

Mais en attendant que ces mêmes écorcheurs-de-mots deviennent à leur tour "employeur", que va-t-il advenir de ces jeunes, qui ne savent pas écrire une phrase sans faire de faute, dans un monde du travail où faire des fautes* est mal vu...?

* des fautes d'orthographe, j'entends, parce que faire des fautes, c'est pas toujours mal vu dans le travail... genre escroquer illégalement son concurrent, exploiter les sous-traitants, dénoncer son voisin de bureau d'être allé sur facebook...

 

Heureusement, vendredi matin, la réponse m'est apparue. Un petit espoir est venu frapper à la porte de mon écran de télévision.

Alors que je regarde les clips sur Virgin 17, en mangeant mon petit dèj', je lis l'horoscope du jour qui défile en bas de l'écran... où soudain, je lis:

 

"Balance: D'un naturel optimiste et extravertie, vous brisez vos chaînes pour vous épanouir",

 

La phrase disparaît aussitôt, et comme je ne suis pas très réveillée, j'analyse le contenu de celle-ci avec un peu de retard... "d'un naturel extravertie... d'un naturel...non, c'est un naturel...pas une naturel...donc extraverti-i...non? enfin, moi, j'aurai peut-être pas mis le "e"...ouais...extraverti-i-..."

Je doute.

Puis vient alors:

 

" Capricorne: D'un naturel généreux, vous êtes un soutient pour votre famille".

 

HEIN??!

"Rhooooooo...... SoutienT... pétard, tu crains, Virgin 17... SoutienT... là, non, moi des fois je fais des fautes, mais moi, je suis pas à la télé.... là, toi, je peux pas te laisser dire ça...."

 

 

Endin, bref, bonne nouvelle pour les disorthographiques (euh...dysorthogr...?) : les fautes arrivent à la télé.

Alors, maintenant, on pourra tous écrire sur nos copies, comme sur les produits de supermarché, la mention "Vu à la télé" pour se donner un peu de crédit.

 

Tout ça pour dire que si votre enfant, neuveu, cousin, de moins de 20 ans, vous dit:

 "je sais pas ceux que je veut faire comme métié...",

 répondez-lui sans détour et avec enthousiasme:

"Essaye voyant sur Virgin 17!! Tu as toutes tes chances, mon lapin..."

 

En fait, ça serait un peu lui mentir, parce que le place est chère: plusieurs millions de candidats potentiels pour une seule place. La concurrence est rude.

A mon avis, préparez-le dès aujourd'hui...

" Non, ésseillage! pas essayage... es-sei-lla-ge... concentre-toi mon lapin... c'est pas en écrivant correctement que tu pourras prétendre à décrocher ce poste... fais un effort...euh...un éphore, maman voulait dire "éphore", mon lapin..."

 

 

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 17:03

guigoz.jpgIl y a trois semaines, après être rentrée de son après-midi avec une copine, ma mère nous annonce:

  "Brigitte s'est faite voler son portable sur la terrasse du resto où on mangeait à midi... Un type est venu nous présenter un journal soit-disant pour les sans-abri... Nous, on a rien remarqué mais pendant ce temps, il a volé le portable posé sur la table". (classique...pourtant)

Là, mon père qui était à l'écoute, Jo l'embrouille, assis sur le canapé, marmonne dans un demi-sourire:

"Moi, tu vois, ça me donne des idéés...  un explosif dans mon portable, que, quand tu l'appelles, BAM!! ça lui sauterai à la gueule, le mec... pas un truc méchant... mais de quoi lui faire un peu peur...".

 

Il est comme ça, mon père, il a la goupille facile. Surtout par représailles. 

Pour preuve, l'histoire suivante.

 

Quand il était jeune, mon père avait l'habitude d'aller se baigner avec des collègues dans le bassin d'une propriété située sur les hauteurs de Valvert .

Le propriétaire était d'accord , il les saluait cordialement, ils avaient le droit de se baigner... Bref, tout se passait bien jusqu'à ce qu'un jour, la propriété change de priopriétaire justement (il aurait pas du...il aurait vraiment pas du).

 

Pour le nouveau propriétaire, les baignades intempestives des jeunes de St Marcel, dans son bassin, n'étaient pas les bienvenues.

Alors, à partir de ce jour là, a commencé une guerre sournoise entre les deux parties adverses:

                         Le propriétaire de Valvert (alias le "Casse-noix")    VerSus     Geoffroy (alias "Jo l'embrouille").

 

La première riposte du proprio à la venue des voyous a consisté en la pose d'une clôture autour du bassin.

La contre-attaque fût rapide: arrachage partielle de la clôture par les jeunes délinquants (suivi d'un bain pour fêter ça...)

 

Deuxième riposte (plus musclée que la première): pose de barbelés dans le bassin sous l'eau... hé hé...sournoise, la manoeuvre.

Contre-attaque: Ramassage précautionneux des barbelés et enlevage définitif de ceux-ci (et bain bien sûr...).

 

La dernière riposte (la plus maline, et sans appel en terme d'efficacité) fût : le versement d'huile dans le bassin.

L'huile, en remontant, formait une belle couche bien luisante à la surface, au dessus de l'eau et dissuadait tout volontaire de vouloir se baigner (au risque de ressortir huilé comme un nuggets).

Mais comme, par ailleurs, la pompe du bassin était située dans le fond de celui-ci, l'eau pouvait être pompée sans problème en vue d'arroser les pelouses et cultures du domaine (du moins...à ce moment là)

 

A cette dernière riposte, mon père n'a pas répondu par une contre-attaque, mais...par une surenchère.

Passionné et connaisseur, voilà-t-il pas que Jo l'embrouille concocte un plan diabolique de sabotage par explosion.

Il se munit d'une boîte en métale de lait Guigoz, qu'il remplit de "ce qu'il faut", il met le tout au bout d'un fil associé à une mèche pour la mise à feu. Il fait doucement descendre le tout, au bout de la ficelle, le long de la vanne servant à contrôler les sorties d'eau du bassin, et quand la boîte a touché le fond...il allume la mèche.

Quelques secondes.

Puis soudain, un bruit sourd, suivi de la presque sortie d'un "monstre marin": à la surface, l'onde de choc fait jaillir une crête ondulante d'eau qui se propage d'un bout à l'autre du bassin.

Puis, quelques secondes plus tard, lentement, le bassin se vide (d'eau puis d'huile...).

 

Tout innondé le terrain, tout huilé aussi.

 

Après ça, dépôt de plainte, enquête de police... le tout non abouti.

"Il faut jamais revenir sur les lieux de son forfait".

 

De sa curiosité mal placée, mon père aura pu admirer le grand trou béant formé au niveau de la vanne, en base du bassin, et par chance, il ne se sera pas fait attraper.

 

 

Et dire que,  à l'heure actuelle, c'est mon père qui surveille un bassin (celui d'une propriété que gère mon frère), et ce sont d'autres, toujours des jeunes, qui cassent les roubignoles à vouloir se baigner ou faire les zouaves dedans.

La nouvelle génération a pris la relève, et mon père est passé de l'autre côté.

                                    Geoffroy (alias "Casse-noix") versus Les jeunes ( alias "le relais de l'embrouille").

 

Mais eux, ils ne pratiquent pas le terrorisme amateur.

"Quand je vois ce que moi, j'ai fait, et ce qu'ils me font... je peux dire que ...ça se passe bien..."

 

Cela dit, ne croyez pas que l'inventivité et la persévérance de Jo l'embrouille en sont restées là...

 

 

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 08:22

eler_knuth0_design_big.jpg

  "Comment tu les appelles ces grands trucs là... tu sais... les trucs grands, mous attachés à leurs enfants...?"

- Euh...je vois pas..."

- Mais si... tu sais: grands, mous...qui votent...?

- Aaaah ouais... des adultes...

- Ouais, c'est ça: des adultes...

 

La grande question du jour est donc, vous l'aurez compris:

                       C'est quoi un adulte?

 

A part le fait qu'il ait déjà subi la crise, financière et d'adolescence, comment distingue-t-on l'adulte (avec un grand dulte) des autres congénères de son espèce?

 

Pour répondre à cela, rien ne vaut une petite observation du comportement de l'adulte dans son milieu de vie... 

 

Exemple.

 

Vendredi après-midi, je vais chercher ma nièce, Eléa, chez Marie Mauron (c'est le nom de son école maternelle).

A la sortie, 2 de ses collègues prennent leur goûter, Lou (un garçon) et Lena (une fille) pendant que papotent les mamans. Moi je reste avec les enfants.

 

Eléà, voyant une des Tata partir, la hèle et lui dit: "A lundi!".

Lou, posté à coté d'elle, rectifie: "Non, à mardi, parce que lundi y a pas école..."

Lena: " Oui, parce que c'est la grève..."

Lou: "Non, c'est pas la grève... y a pas école, parce que c'est février..."

Moi: "non, c'est pas février,  c'est férié.... f-é-r-i-é"

Lou: "Ah oui... mais c'est pas la grève..."

Lena: "C'est quoi la grève?"

Lou: "La grève, c'est quand c'est la fin de la guerre..."

Moi: "Moi, non, ça c'est la TRève... la grève, c'est quand les gens refusent d'aller au travail parce qu'il y a quelque chose qui leur déplait dans leur travail..."

Eux: "..."

 

A partir de cet exemple, la réponse à la question semble assez évidente:

Admirons ici, comme l'adulte présente cette nécessité irrépressible de se la péter, en balayant par des explications soporiphiques, des concepts hyper-novateurs (comme celui de mettre le mois de février en plein mois de mai, ou instaurer des fins de guerres dès que les conditions de travail laissent à désirer..)

 

Verdict: L'adulte est une personne qui fait rien que de faire sa belle et s'arrête pas de faire sa commandante...

Sinon, la femme adulte se reconnaît aussi parce que, des fois, elle a des seins... mais bon, des fois pas.

 

 

 

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 08:47
googlem.jpg
 
 
En ce moment je donne des cours d'informatique à ma mère qui, à l'approche de la retraite, aimerait bien savoir "surfer" sur internet comme ses copines.
.
Comme jusqu'à présent nous avions le minitel à la maison, le modèle récent  quand même (le beige, pas le marron),  elle utilisait principalement cet objet, à la pointe de la technologie, pour se renseigner sur les horaires de trains (3615 sncf), pour consulter son compte (3615 laposte), et voter (3615 choisitonprésident)...etc.
La plupart de ces services n'étant plus utilisés que par une dizaine de personnes en France (à savoir, ma mère et les 9 personnes embauchées pour la maintenance de ces sites), certains ont cessé de fonctionner et il a bien fallu qu'elle ne change de mode de communication informatique.
 
Pour toutes ces raisons, ma mère s'est enfin mise à l'o.r.d.i.n.a.t.e.u.r.
Tataaaatiiiiiiiiin..
 
Et elle a du commencer par le début...par le début du début... où brancher le cordon de la souris, comment allumer l'ordinateur..etc.
Comme ma mère est une élève appliquée, et moi, une prof patiente, nous étions parvenus à l'exploit inespéré* que ma mère puisse enfin lire ses propres mails, sans l'aide de quiconque...
*  j'entends considéré comme inespéré par elle-même... parce que nous, le reste de la famille, on sait que c'est facile de consulter ses mails, maintenant qu'on sait le faire..
 
Bref, ça fait presque une semaine que je laisse mon ordinateur entre les mains de ma mère, en totale autonomie, tous les deux en tête à tête, et chaque jour, elle parvient, triomphante, à aller voir ses messages... du moins, jusqu'à l'incident d'hier soir.
.
" Nicole, j'ai voulu aller voir mes messages hier soir, mais ça n'a pas marché...quand j'ai voulu aller sur internet, au lieu d'arriver sur la page Google, je suis tombée sur... un labyrinthe, avec pleins de cafards dedans.
J'ai réessayé mais c'était à chaque fois, pareil... pas de google mais les cafards."
 
 
Ca, ils l'avaient pas prévu à Google.
Eux, au service comm' chez Google, ils s'étaient dit:
.
- Ca serait une bonne idée qu'on mette une version "Pacman"* de notre logo, non? genre retour années eighties... hyper en vogue...
- Ah ouais, et même, on ferait une version animée... ça serait hyper smart...grave...
* cf: le logo google-pacman est en illustration
 
Oui, l'idée est pas mal, mais bon...
Si Google voulait bien éviter les présentations un peu trop chiadées de son logo, au moins pendant le temps d'apprentissage de ma mère... ça serait gentil.
 

 

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 21:48

NSRW_Almond.pngBon, je vais être sincère, je suis déçue...

Je sais que je ne devrai pas me plaindre, je sais que c'est pas mal déjà, mais... ce n'est pas ce que je visais.

Oui, je sais que j'ai fait des progrès considérables, aux prix d'efforts soutenus, mais... pour arriver à quoi?

Après tant de labeur, tout gacher en un instant...

On peut mettre tout l'acharnement du monde dans la préparation d'un défi à relever... il reste toujours les aléas du jour J, les imprévus du moment fatidique, celui où on doit tout donner, ce moment où il ne faudrait rien lâcher... et qui soudain peut être anéanti par un détail: une mauvaise gestion du stress, la fatigue, ou le destin, je ne sais pas.

Bref, les espoirs ne sont pas toujours au rendez-vous.

 

 

 

J'y avais mis du mien pourtant...

 

Mais les faits sont là, dans ma boîte aux lettres...affligeants, cruels, mais vrais:

Vitesse maximale autorisée: 50 km/h.

Vitesse retenue: 52 km/h.

...

 

..

 

.

 

Mais bordel...

 

                      Quand est-ce-que je vais enfin réussir à me faire flasher à 51km/h ?

 

 

Est-ce-que toute ma vie, je vais devoir me résigner à ces résultats pourris, à faire des scores aussi médiocres que 54km/h...52km/h...?

 

Est-ce-que mon existence toute entière n'est vouée qu'à frôler l'exploit sans jamais l'atteindre..?

 

Je suis déçue, vraiment.

 

Certes, 90 euros, les 2 km/heure... c'est déjà bien... 45 euros, le kilomètre/heure... c'est déjà bien plus luxueux qu'un crabe... je progresse, mais bon...

Rien de transcendant, quoi.

 

Non, la seule vraie fierté que je tire de cette aventure, c'est d'avoir réussi, une seconde fois, à me faire flasher en pleine bonne action.

Oui, parce le PV dit m'avoir flashé le lundi 3 mai à 17h16, sur la route de St Menet... route que je n'emprunte jamais ces derniers temps... sauf, bien sûr, après avoir proposé d'aller choisir et acheter, moi, le cadeau commun de la part du groupe d'amis (pour l'une qui s'en va vivre loin) dans cette superbe zonasse commerciale se trouvant au bout de cette route...

 

Et là ça dvient beau. Ca, c'est distingué.

C'est tellement frustrant de prendre un PV, pile au moment où on le mérite. Moi, par exemple, qui téléphone régulièrement en voiture, je trouverais ça d'un goût des plus vulgaires de me prendre un PV à ce moment là... C'est d'un banal...  Se faire punir quand on l'a bien cherché...pffff... autant bouffer une salade de braises dans un volcan.

 

Non, ce que je trouve classe, c'est prendre cher au moment où on ne le mérite pas vraiment.

Je sais, c'est pêché d'orgueil... mais, je n'y peux rien, c'est aussi, mon pêché mignon.

 

Bon allez, je vous laisse parce que je vais essayer de coincer un camion 15 tonnes de 3,5 m de haut sous une passerelle d'autoroute... et c'est pas évident... parce que si t'es juste au-delà de la limite indiquée des 3,5m, tu peux pas passer sous la passerelle (tu restes bloqué avant) et en deçà de la limite indiquée, tu passes à l'aise... alors que moi, ce que je veux, c'est rester coincée...dessous.

 

Sinon, je ne peux que mettre cette funky chanson... "Tu es mon détecteur de radar..."  

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 07:53

Adam-et-eve.jpgAvant-hier, je me rends au centre d'Aubagne, et à l'aller comme au retour, je prends le bus (le 6)  pour effectuer mon trajet.

Oui, parce à aubagne, le bus est gratuit*.

* Quand je dis ça, mon père me répond généralement  "C'est à celui qui paye qu'il faudrait de demander, ça...". Disons que les utilisateurs du bus ne paient pas de ticket mais, effectivement, Aubagne n'est pas (encore) un monde magique où de l'essence raffinée jaillit du sol en perpétuité et où les chauffeurs travaillent tous bénévolement.

 

 

Bref, à 16h, l'arrêt de bus est "over-crowded" et à l'arrivée du 6, c'est la prise de la bastille... (prise de tête et la baston en espadrille).

 

Les gens rentrent, rentrent, rentrent, rentrent, le bus s'affaisse sous le poids de la masse humaine, les pneus s'applatissent, les gens continuer de rentrer,  puis le bitume de la route se met soudain à fondre sous la pression de la foule, le sol se fendille, se craquèle, et c'est alors que s'ouvre, dans la route, une plaie béante creusée dans la roche, juste au dessous du bus, laissant entrevoir la lave rouge du centre de la Terre.... Oh, mon Dieu! Qu'allons nous faire??!!

En fait c'est pas vrai ce que je viens de raconter... c'est pour de faux...héhé.... faut pas croire tout ce qu'on raconte... naïfs...  la lave, au centre de la Terre, elle est pas rouge mais orange.

 

Bon, je reprends: je monte dans le bus et bien que celui-ci soit bondé, je constate qu'au fond, il reste une place, en face de la rangée de 5 places.

Sur cette rangée justement, il y a, à ma droite, un jeune homme avec un chien sur les genoux et à ma gauche, deux personnes de 40-50 ans, un homme et une femme, amis de longue date visiblement, qui discutent en franco-arabe de la famille, de la santé, Amdou'llah...

 

Comme avant de monter dans le bus, j'ai acheté une baguette de pain, je commence à la manger parce que j'ai un petit creux. Là, le petit chien, en face de moi, lève la tête, me regarde. Dans ses yeux, il y a écrit : "S'il te plaît, je t'aime".

Le sourire en coin du maître me fait comprendre que non, il ne faut pas lui filer un bout de pain. Meskine, le chien.

 

A l'autre bout de la rangée, les deux amis discutent (suffisamment fort pour que tout le monde entende):

Lui: " J'attends les résultats des examens... Inch'Allah..."

Elle: "Hé, repose-toi...Pense à toi, pense à ta santé... le reste, ça passe après... (elle lui parle ensuite en arabe, que moi-même, je ne parle pas..). Moi, si tu savais, je suis dans une galère... (elle secoue la main)... mais une galère, de chez galère..."

Lui: "Qu'est-ce-qu'il t'arrive?"

Elle: " Rien, c'est juste la galère... jamais de ma vie, j'ai été comme ça dans la merde... Makeinch' l'argent... Avec l'euro, ils nous ont tous mis dedans...dedans, dedans... (elle ressecoue la main)... La galère, je te dis... Moi, je laisse ma voiture à la Penne, et je prends le bus pour pas utiliser mon essence... la galère... Bon, après je vais pas me plaindre: j'ai la santé... Amdou'llah..." (elle s'embrasse la main et la pose sur son front).

Lui: "T'as raison.. Amdou'llah... et les enfants, ça va...?"

Elle: " Les enfants, ça va, Amdou'llah... (elle s'embrasse de nouveau la main pour la poser à son front puis parle en arabe)... Mon fils, c'est un bon fils... Je lui demande pas de l'argent, parce que j'en ai qu'un... J'en aurai 4 ou 5, peut-être mais là... (elle parle ensuite de nouveau en arabe)...De toute façon, moi j'arrête de faire du mal, parce que celui qui sème le mal, il récolte le mal... Enfin...du mal, j'ai jamais fait exprès d'en faire... j'ai jamais été méchante pour être méchante, mais bon..."

Lui: "C'est sûr... mais c'est vrai que les temps sont durs..."

Elle: "Très durs...Moi, même plus j'achète les biscuits en supermarché... saffi, baraka! Je l'ai fait , moi, les biscuits... La galère, la galère... Jamais, on a été dans la merde comme ça... Et comment, il faisait Adam?!  Le premier homme sur Terre?... Parce que nous, vas-y qu'on paye... qu'on paye pour ci, qu'on paye pour ça... Et Adam?!... (elle reparle en arabe).. Makeinch' tout ça...  un oiseau... des animaux... C'est tout... "

 

A vrai dire, je vois pas bien ce qu'elle a voulu dire par le cas d'Adam, parce que les mots semblaient dire que ça devait être plus facile pour lui, mais le ton semblait signifier que ça devait être encore plus la galère...

 

En tout cas, à entendre ce discours, le mec au chien sourit, se moque, murmure dans l'oreille de sa copine juste à coté.

 

Moi, soudain, je m'étonne: " Adam? un personnage biblique? dans la bouche d'une musulmane?"

Ca, alors...

J'avais du coup, une idée  parfaite de chronique : "L'ouverture d'esprit est dans le bus".

 

De retour chez moi, je me suis quand même demandée quelle était la version de la création du monde chez les musulmans. De tradition chrétienne (mon père est catholique, et ma mère protestante), je sais que les chrétiens partagent avec les juifs l'ancien testament, donc une version commune de la création du monde en 7 jours, de cette histoire d'Adam et Eve, avec cette imbécile qui flirtent avec un serpent, croque une golden, la partage, les 2 se découvrant alors tous nus, puis mis à la porte d'Eden... S'en suivent Caïn, Abel etc..

Mais chez les musulmans..?

 

Je vais chez mon ami Google, et je tape : "Création du monde Islam". Je découvre que le monde a été créé par Dieu en 6 jours... et que l'homme a été créé le sixième jour... Cet homme nommé Adam...

 

?? Adam est aussi dans l'Islam ??

 

Et là, je découvre que non seulement Adam est dans l'Islam, mais aussi Noé, Moise et les autres... ben ça, alors...

 

Je savais bien pourtant que Jésus était un prophète dans le Coran aussi, mais j'ai toujours ignoré que Juifs, Chrétiens ET Musulmans partageaient le même (ou presque) Ancien Testament. 

Religions soeurs, va.

 

En tout cas, la chouma sur moi, qui est vécu 7 ans en pays musulman...

 

Et, ben, il aura fallu 28 ans, et un bus bondé pour m'enseigner ça.

Bref, l'inculture n'est pas une maladie irréversible... mais encore fait-il prendre les transports en commun pour remédier à cela.

 

 

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