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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 07:43

voleur-2.jpgBon, je sais déjà qu'avec un titre pareil, je vais me retrouver sur un site de vente en ligne de stores électriques, mais tanpis, passons...

  

Pour aujourd'hui, la troisième et dernière anecdote des petites mésaventures de Nicole en 2010.

 

Pour les absents, ou les amnésiques, les fatigués, le petit récapitulatif des 2 premiers épisodes :

1) le traitage de "s....." le 1er janvier de cette année (cf "heureusement Michael était là"...); *

2) le vol de sac pendant ma sieste chez moi (cf"le gendarme e(s)t le voleur")

(je ne compte pas le vol de voiture de ma mère...puisque cette histoire la concerne, et sera donc rangée dans "les petites mésaventures de ma mère")

 

L'histoire remonte au mois de février, mois où normalement les malfrats auraient du hiberner dans la mesure où il fait trop froid pour leurs petits doigts fragiles ( c'est jamais facile de voler discrètement un portefeuille quand on porte des moufles...).

 

Ce soir là, comme chaque premier samedi du mois, je vais à la soirée "scène ouverte" (aussi appelée "Slam-ô-thérapie"...) qui se déroule dans le petit bar latino  "El Ache Cuba" du cours Julien.

Or, c'est toujours difficile de se garer au cours Julien, un samedi soir, parce que près d'un tiers de la population marseillaise s'y échoue le week-end... soit [1millions divisé par trois] et retient "1" (moi) = 333 334,334 personnes pour environ une centaine de places de parking...

Mais, par miracle, alors que j'en suis à mon deuxième tour de paté de campagne...euh...de paté de maisons, une personne part devant moi et me cède sa place...oui, une jolie place, large, facile d'accès, légale (ni sur un passage piéton, ni même sur un piéton ...) et située à 50 mètres maxi du fameux "El Ache Cuba"... un miracle du samedi soir.

Je me gare, trimpohante, je prends mes feuilles volantes sur lesquelles j'ai écrit mes textes pour la soirée de ce soir, je ferme ma voiture, et lala..stroumpf..lala...je m'en vais à  El Ache de Cuba.

 

Là-bas, j'arrive un peu avant l'ouverture de la scène libre, je papote avec des potes (ce qui est contradictoire, je vous l'accorde...) puis la scène s'ouvre (craaaaaaaac...) et ceux qui veulent, s'y rendent à tour de rôle pour y raconter des histoires, ou sa vie à défaut...

Quand vient mon tour ("et maintenant Nichole"), je prends mon papier en main et bien sûr, je fais ma maline sur scène: je raconte en mi-prose-mi-vers mon histoire de vol de sac à main.

Blablablabla...haha...blablablabla....  et je clotûre mon texte par cette phrase fabuleuse (je m'entends...fabuleuse par sa...prémonition...) :

                                                                 "Si dans l'année il y a,

                                                           pour les embrouilles, un quota,

                                                             alors me voilà hors d'atteinte

                                                            puisqu'en un mois j'ai cumulé,

                                                             ce qui m'arrive en une année"...

 

Contre, ce texte, un verre. C'est le principe de la plupart des soirées slam: je me bois donc un sirop de violette (oui, comme cette con de blonde dans le sketch de Florence Foresti qui boit que des jus de goyave...) et je me rassieds avec mes collègues.

"Nicole, tu restes encore un peu? ..parce que moi, faut que je rentre... ça te dérange pas de ramener mon père..?"

"Pas de souci... Y a pas de problème, je te ramène, Guy."

 

La soirée se finit, on s'en va d'El Ache Cuba, et  en allant à ma voiture, je préviens Guy:

"Bon par contre, tu vas voir, c'est vraiment le bordel dans ma voiture... tu m'en voudras pas..."

On arrive à ma voiture.

Guy me demande:"Ah oui, mais c'est normal...tout ça par terre..?"

"Euh, oui...c'est ... (je me penche pour voir)...c'est...euh...non, ça c'est pas normal.."

Des CD, des papiers, bref, tout le contenu de ma boîte-à-gant gît au sol... et alors que je m'apprête à ouvrir la porte de ma voiture, je me rends compte que celle-ci est déjà ouverte... euh...?

et là, je constate, à la place de mon poste radio: un vide (de la même dimension que mon poste, mais avec des fils qui dépassent).

 

En fait, pendant que je faisais ma guignole à expliquer poétiquement comment on m'avait volé mon sac à main, au moment même où je racontais que j'avais atteint mon taux annuel de skoumune, quelqu'un me tirait le poste radio...

Si c'est pas un pied de nez de destinée, ça...

 

Cela dit, j'ai quand même une réponse à mon interrogation: en fait, en hiver, si les voleurs n'hibernent pas, c'est parce qu'ils volent dedans (une maison, une voiture...) et non dehors... tout simplement.

 

 

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