24 mars 2010
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Comme le gouvernement, mon corps est à l'affût...
Oui, en ce moment, mon corps s'est trouvé une activité passionnante: il guette.
Il traque, épie, observe et réagit, attend au tournant la moindre trace de son ennemi du moment....
J'ai nommé..le pollen.
"Haro sur le pollen!!! Scélérat! Pouilleux!
Mort au pollen et à tous ses descendants!!
Maudit soit sa race!! Putréfiée, sa face de chacal!!", semble s'époumonner tout mon être...
Et il en met, du sien, mon corps, pour foutre au dehors cet étranger, aussi petit soit-il.
Ca paraît même invraisemblable toute cette énergie déployée pour cette petite chose: mes yeux pleurent, mon nez coule, ma gorge gratte, je tousse, j'éternue, j'éternue puis je tousse...
Au final, ma riposte corporelle en devient plus envahissante que le soit-disant intrus...
Mais pendant ce temps-là?
Et ben, pendant ce temps là...comme on peut difficilement être partout... si les frontières sont bien gardées, l'intérieur du territoire l'est moins...
"Héhé....les gars... profitons de la dispersion générale pour ré-attaquer Nicole...héhé...
Euh...organisons-nous... Roger, à droite... Josiane, par la gauche, avec Victor...
Vous, vous passerez par ce chemin, et vous l'attaquerez par surprise...
Et vous, vous l'attaquerez de front, mais durant la nuit... C'est clair, les gars? Ok... Dispersez-vous...Nous referons un point plus tard...."
Et oui, trop occupé à surveiller les frontières et à bouter l'étranger hors de sa patrie, mon corps a quelque peu délaissé son sein:
Et voilà que le gentil virus d'herpès qui sommeillait depuis des mois, se réveille (et en deux exemplaires: un sur la bouche, un dans le nez) et que les quelques bactéries présentes sur le petit bobo au doigt finissent par organiser un squat dans mon index droit, qui dégénère en un panaris... presque un canari (les plumes en moins), tellement il en devient voyant. Du moins, suffisamment gros pour que la mèdecin me fasse faire une radio pour "vérifier si l'os n'a pas été attaqué..."
Et ben, franchement... bravo...je ne vous félicite pas...
Donc, je disais...
Avis à mon corps, comme à mon gouvernement:
Il n'est pas nécessaire d'installer une clôture et un système d'alarme autour d'un jardin dont on ne prend pas soin...
non mais...
Oui, en ce moment, mon corps s'est trouvé une activité passionnante: il guette.
Il traque, épie, observe et réagit, attend au tournant la moindre trace de son ennemi du moment....
J'ai nommé..le pollen.
"Haro sur le pollen!!! Scélérat! Pouilleux!
Mort au pollen et à tous ses descendants!!
Maudit soit sa race!! Putréfiée, sa face de chacal!!", semble s'époumonner tout mon être...
Et il en met, du sien, mon corps, pour foutre au dehors cet étranger, aussi petit soit-il.
Ca paraît même invraisemblable toute cette énergie déployée pour cette petite chose: mes yeux pleurent, mon nez coule, ma gorge gratte, je tousse, j'éternue, j'éternue puis je tousse...
Au final, ma riposte corporelle en devient plus envahissante que le soit-disant intrus...
Mais pendant ce temps-là?
Et ben, pendant ce temps là...comme on peut difficilement être partout... si les frontières sont bien gardées, l'intérieur du territoire l'est moins...
"Héhé....les gars... profitons de la dispersion générale pour ré-attaquer Nicole...héhé...
Euh...organisons-nous... Roger, à droite... Josiane, par la gauche, avec Victor...
Vous, vous passerez par ce chemin, et vous l'attaquerez par surprise...
Et vous, vous l'attaquerez de front, mais durant la nuit... C'est clair, les gars? Ok... Dispersez-vous...Nous referons un point plus tard...."
Et oui, trop occupé à surveiller les frontières et à bouter l'étranger hors de sa patrie, mon corps a quelque peu délaissé son sein:
Et voilà que le gentil virus d'herpès qui sommeillait depuis des mois, se réveille (et en deux exemplaires: un sur la bouche, un dans le nez) et que les quelques bactéries présentes sur le petit bobo au doigt finissent par organiser un squat dans mon index droit, qui dégénère en un panaris... presque un canari (les plumes en moins), tellement il en devient voyant. Du moins, suffisamment gros pour que la mèdecin me fasse faire une radio pour "vérifier si l'os n'a pas été attaqué..."
Et ben, franchement... bravo...je ne vous félicite pas...
Donc, je disais...
Avis à mon corps, comme à mon gouvernement:
Il n'est pas nécessaire d'installer une clôture et un système d'alarme autour d'un jardin dont on ne prend pas soin...
non mais...